Mes propositions

Ces propositions sont en cours d’élaboration. Elles seront développées au cours de la campagne. Nous les publions ici pour que la réflexion soit participative. Si vous voulez contribuer aux débats, par des sources, des suggestions ou des objections, écrivez à info@sergemetrailler.ch. D’autres propositions vous seront régulièrement soumises.

Pour faciliter l'embauche des plus de 50 ans

Pour faciliter l’embauche des plus de 50 ans

Constat
Lorsque les salariés de plus de 50 ans perdent leur emploi, les statistiques le montrent, ils peinent souvent à se faire embaucher à nouveau. Ils coûtent plus cher, sont parfois moins au fait des nouvelles technologies, mais ils ont accumulé une expérience professionnelle précieuse, des réseaux et du savoir-faire. Pourtant, ils souffrent d’une forme de discrimination à l’embauche.

Pour cautionner les économies d’énergie de nos maisons

Pour cautionner les économies d’énergie de nos maisons

Constat
Plus de 40 % de la consommation d’énergie et près d’un tiers des émissions de CO2 néfastes pour le climat sont imputables aux bâtiments en Suisse. Avec le programme Bâtiments, la Confédération et les cantons veulent nettement réduire la consommation d’énergie et les émissions de CO2 du parc immobilier suisse en contribuant financièrement à la rénovation énergétique des bâtiments (source Patrimoine suisse). Il faut faire plus ! Les gains financiers d’une rénovation énergétique s’étalent sur de très longues périodes. Ce genre de travaux demande de gros moyens aux propriétaires.

Pour stimuler l’esprit d’entreprise

Pour stimuler l’esprit d’entreprise

Constat
Une PME sur quatre ne trouve pas de repreneur en Suisse. Reprendre ou créer une entreprise est souvent perçu comme une aventure difficile. Peu se lancent. La lourdeur administrative, les conditions de notre petit marché, le franc fort sont autant d’écueils sur le parcours des entrepreneurs. Pour tenter l’aventure, il faut du savoir-faire et du savoir-être.

Pour la sauvegarde de nos forêts

Pour la sauvegarde de nos forêts

Constat
Nous ne prenons pas assez soin de nos forêts. Elles nous protègent des catastrophes naturelles, elles purifient notre air, elles sont une source d’énergie verte complètement sous-exploitée et elles sont des lieux de détente prisés. Pour en prendre soin, il faut les clairsemer pour éviter les incendies et les attaques de nuisibles, faire de la place pour les nouvelles générations, les entretenir, préserver les essences locales. Le canton du Valais récolte seulement un cinquième de son bois de croissance par an. En Valais, la forêt vieillit et se densifie : sur nos 120 000 hectares de forêts, nous n’en soignons que 1600 par année. Il faudrait en traiter au minimum le double. Dans le cadre de la stratégie énergétique 2050, le bois de chauffage présente un écobilan meilleur que les pompes à chaleur. Se chauffer au bois, c’est bon pour le climat ! Le bois de construction est en majorité importé, pour des raisons de rentabilité. On abat des forêts à l’étranger, on privilégie des cycles longs, voraces en énergie grise et on ne se donne pas les moyens de soutenir notre filière bois. Notre savoir-faire disparaît. Pour 100 francs investis dans l’énergie du bois, 50 restent dans la région et 45 en Suisse, alors que pour le gaz naturel, 14 francs restent dans la région, 12 francs en Suisse et 74 partent à l’étranger.

Pour un moratoire sur l'augmentation des primes

Pour un moratoire sur l'augmentation des primes

Constat
Nos primes d’assurance maladie ont augmenté de 160 % depuis 1996, et 2020 n’échappera pas à cette tendance. Les assureurs ont actuellement 8,4 milliards de francs de réserves, soit 3,8 milliards de plus que ce qu’exige la loi ! L’Office fédéral de la statistique (OFS) relève que les dépenses en matière de santé représentent 15,6 % du budget des ménages. La part allouée à la santé ne cesse d’augmenter pour les ménages. Les Conseillers d’Etat latins des affaires sanitaires et sociales demandent une plus grande transparence notamment sur les réserves des assureurs. Une initiative voudrait le plafonnement des primes à 10 % du revenu du ménage, avec, à la clef, un douloureux transfert de charge sur les cantons. Le PDC propose de mettre un frein aux coûts de la santé.

Pour un fonds de capital développement « slow money »

Pour un fonds de capital développement « slow money »

Constat
Beaucoup de politiciens helvétiques évoquent le manque de capital-risque en Suisse. Or, les fonds de capital-risque sont un mode de financement qui ne concerne que quelques sociétés sur l’ensemble des entreprises qui naissent chaque année dans notre pays. Ce sont des fonds privés visant une plus-value rapide (5-8 ans) et ce n’est qu’un moyen parmi d’autres pour financer des jeunes entreprises. Bon nombre de sociétés créatrices d’emplois à long terme nécessitent un temps de gestation supérieur, soit entre 10 et 15 ans pour connaître le succès. Il y a donc une incompatibilité entre le tempo de l’investisseur et le rythme nécessaire aux bons développements des sociétés de demain.

Favorisons le télétravail !

Favorisons le télétravail !

Constat
« Travailler quand on veut, où on veut, avec qui on veut. Un rêve ? Pour certains pays comme les Etats-Unis et la Suède, il s’agit déjà d’une réalité. En revanche, pour les salariés suisses, la route sera encore longue. Une étude du cabinet de conseil Deloitte, publiée mi-juillet, conclut que la Suisse est loin d’être avant-gardiste en matière de flexibilité. » Article le Temps / 23.07.2018

Pour des transports publics bon marché et efficaces

Pour des transports publics bon marché et efficaces

Constat
En Suisse, se déplacer en transports publics coûte souvent plus cher que la voiture. Les prix des transports publics ont fortement augmenté en vingt ans. Pour beaucoup, c’est un poste clef dans le budget (dans les régions périphériques, pour les jeunes et les personnes âgées, etc.). De nombreuses initiatives proposent la gratuité ou la diminution des prix des transports publics au niveau cantonal ou municipal. L’enjeu est fédéral.